Surprise !

Surprise … genre ironique, si vous voyez ce que je veux dire …

En fait de bouton

c’était pas un …

… mais trois ! ( Tous dans la zone cicatricielle … )

Le plus gros, c’est celui que j’ai nettoyé il y a deux jours. Là, tout va bien depuis (ouf !)

Les deux autres, plus discrets, j’y avais pas touché.

Sauf que sous la croûte … les lascars ont pris leurs aises.

Et ce soir donc … je devine (et je ne me suis pas trompée) … bingo … du pus sous la croûte !

J’ai bien essayé d’évacuer ça en douceur sans arracher la croûte mais la croûte a fini par tomber quand-même. (Une croûte avec du pus dessous, ça ne demande qu’à tomber, en général)

J’aurais peut être pu laisser ça mûrir un jour de plus ?

Bah … c’était en surface. Aucune infection en profondeur. La peau est à peine égratignée, rose. Tout ça semble propre et plutôt sain. Un petit coup de biseptine pour désinfecter et ça devrait continuer de cicatriser gentiment.

Affaire à suivre ; je ne suis pas trop inquiète.

Jour 43 : sous les pavés, la plage la croûte, les boutons

Grattage : rien

Soin : nettoyé désinfecté deux boutons planqués sous la croûte

Évolution : plus de croûte – plus de bouton (pour l’instant) – peau égratignée – pas de signe d’infection

Humeur : optimiste malgré tout

P.S. quand je dis « plus de croûte – plus de bouton » ; je parle de mes soucis au niveau de la zone cicatricielle. Pour le reste du visage; j’ai encore plein de petites croûtes suite à ma crise de chasse aux microkystes. Elles ont bien réduit et devraient finir de disparaître d’ici à la fin de ce -magnifique, sans ironie cette fois- week-end.

Les ragnagnas

Chaque mois c’est pareil, je regarde le calendrier, je sais qu’elles vont bientôt arriver. Je regarde ma peau. Ça va pas si mal. J’écoute mon corps: presque pas de tension au niveau de la poitrine. J’observe mon humeur: plutôt joyeuse. Et je me dis, avec mon optimisme débridé, que ce mois ci, elles peuvent bien se pointer, elles n’auront pas ma peau ces ragnagnas ! Incroyable … ce mot, plutôt moche au demeurant, est dans le dictionnaire ! Je viens de vérifier.

Ragnagna : terme familier que les femmes utilisent pour parler de leurs menstruations, c’est à dire de l’écoulement sang qui survient chaque mois au niveau de leur appareil génital.
Exemple : Elle est de mauvaise humeur, elle doit avoir ses ragnagnas.

Je propose : Elle est de mauvaise humeur, c’est normal elle s’est réveillée avec trois boutons sur le menton.

Eh bien si ! Elles ont eu ma peau. Petit bilan de fin de semaine :

Front : des petits boutons égratignés, pas de gros dégât. Dans trois jours il n’y aura plus rien … si j’arrête d’y toucher.

Joues : là, c’était plutôt des petits boutons parce que j’étais restée 10 jours sans vraiment laver mon visage à cause d’une croûte. Presque plus rien. Tout a bien guéri. Tout …  tous sauf un. Faut toujours qu’il y en ait un qui fasse pas comme tout le monde … Donc : un affreux, bien gros, bien moche au plein milieu de ma figure. Yeah !

Menton : une jolie série, de petits à moyens. Je les ai grattouillés. Ça s’est transformé en croutes avec boutons dessous. Les boutons ont bien voulu sécher assez vite. La peau égratignée est devenue sèche et croûteuse. La peau est en train de revenir à un état à peu près normal.

Jour 30 : bilan mitigé

Grattage : non, mais 10 minutes au miroir pour nettoyer l’affreux tout en essayant de ne pas trop martyriser la peau.

Plan B : petit cataplasme d’argile sur l’affreux pour essayer de l’assécher

Humeur : pensive

Revenir à la normale

Hier soir donc, après onze jours à attendre que ma plaie finisse de cicatriser sous cette chère croûte, j’ai enfin pu décrasser ma peau.  Oui … chère croûte. Une croûte c’est moche, mais une croûte solidement en place : c’est le début de la guérison. Pendant onze jours, je l’ai regardée comme une alliée. J’ai tout fait pour la garder, quitte à laisser ma peau sans la laver les jours où je pouvais me permettre de rester sans maquillage. Ou petite toilette de chat avec un coton humide. Après onze jours de ce régime : peau grumeleuse, un peu asphyxiée par les peaux mortes et … et coucou les petits boutons !

Alors, OK, j’ai peut être un peu trop gratté tous ces petits boutons. J’ai aussi, certainement, un peu abusé de biseptine. Mais bon, entre un petit bouton gratté infecté et une peau un peu desséchée : je choisis une peau … un peu desséchée.

Et ce matin ? La première chose que j’ai vue en arrivant dans la salle de bains : un teint frais comme je ne l’avais plus vu depuis dix jours. Sourire. Et tous ces petits boutons que j’ai grattés la veille au soir ? Ben forcément, ça m’a laissé des petites égratignures. Pas joli joli tout ça, mais rien d’inquiétant. Je mets un peu de poudre pour estomper tout ça et je pars au boulot le cœur léger.

Après le boulot, je n’ai qu’une hâte : me démaquiller. Parce que même un simple voile de poudre, sur une peau irritée et égratignée … ça n’est pas ce qu’il y a de plus confortable. Le repas est bientôt prêt ; je promets de faire vite. Ma peau n’est plus encrassée et il y a moins de boutons qu’hier. Il y a quelques petits boutons blancs : impossible pour moi de ne pas les gratter ; je les désinfecte à la biseptine. Quand j’arrive à table, tout est tiède. Mais ça va, ça va déjà mieux qu’hier.

Sur les égratignures de la veille, je ne remets aucun antiseptique : je dois laisser la peau revenir à l’équilibre. Ne reste plus qu’à attendre que de petit mieux en petit mieux, ma peau revienne à la normale. Une peau sans plaie, une peau apaisée, une peau qui respire, et certainement … quelques petits boutons que je vais devoir traiter avec douceur, et comme dirait Pom27 : autrement qu’avec mes doigts.

Jour 27 : tout doucement du mieux

Grattage : 10 minutes, les petits boutons blancs, après le démaquillage

Humeur : sereine

Ne pas toucher aux boutons …

… j’ai passé la journée entière sans aucune tentation de triturer quoi que ce soit. Et ce soir, mon homme me regardait : hé ! ça va vraiment mieux ta peau, hein ? J’étais contente. Et mon herpès aussi, est en train de s’éteindre, à force de décoctions de buis. Six tasses par jour : ça a stoppé net mon herpès en 48 heures.

Ce soir, je me regarde dans la salle de bains. Le voile de cicalfate que j’avais estompé sur mes joues pour ne pas juste mettre deux ou trois ronds blancs par ci par là avait complètement disparu sauf sur les zones égratignées auxquelles il s’est encroûté, si je puis dire. Bref, c’est pas que c’est moche mais c’est tout sauf discret. Je me lave le visage, je frotte un peu pour enlever toutes ces traces blanches et évidemment, ça saignote, puis ça suinte. J’en ai marre, marre … ça m’énerve, ça me stresse … et je ne trouve rien de mieux à faire que d’aller me venger sur deux petits boutons, juste là au bout de mon menton. Voilà ! T’es content ?! Hem … ma parole, je leur parle, à mes boutons … c’est grave doc ? J’ai parfaitement conscience de ce que je fais et pourtant je continue. Je mesure ma force pour ne pas trop blesser ma peau. Je suis tellement énervée, que je m’en prends ensuite à deux autres petits boutons sur le front. Et je commence à inspecter mes joues, je commence à gratter un petit truc là, et au autre ici. Et je m’arrête ! Pas les joues ! C’est beaucoup trop fragile, la peau des joues.

Mon fils aîné m’appelle : maman … tu viens me raconter une histoire ? Oui, j’arrive. J’arrive … ça fait plus de dix minutes qu’il m’appelle et que je lui réponds que je ne peux pas venir tout de suite. Finalement, papa y va. Je le regarde, pas fière.

Tout à l’heure, mon homme m’a regardée, grondée : mais qu’est ce que t’as foutu ?! T’as plein de marques rouges partout ! Je lui réponds que c’est rien. C’est rouge parce que je viens d’y toucher, demain on verra plus rien. Enfin je l’espère. Il me demande pourquoi je fais ça. Je ne suis pas sûre. Au moment de coucher les enfants, notre aîné a été difficile (comme souvent) et j’ai baissé les bras quand il est resté sur le canapé, immobile, au lieu de monter se brosser les dents. J’ai tourné les talons et je suis allées me … « laver ».

Houlala … j’ai intérêt à me trouver un bon psy.

Jour 14 : petite crise

Grattage : 15 minutes

Dégâts : quelques rougeurs, pas de peau arrachée

Peut mieux faire

Ah quelle journée ! Météo pourrie, papa-geek scotché toute la journée devant son ordi après l’avoir fait planter au réveil ( merci Windows 10 … ah pardon … windaube 10, me souffle-t-il ). Je contemple deux minutes ma petite croûte qui continue de se gondoler et moi qui continue d’espérer que là-dessous ça cicatrise. Je me secoue, je range un peu tout ce qui traîne. Parce que si dans les contes de fée, il y a des petits lutins qui font le ménage la nuit ; chez nous, il y aurait plutôt deux petits lutins qui mettent tout sens dessus dessous dès l’aube et on est juste content si on ne retrouve pas de nutella  pâte de noisette (bio) tartinée sur le canapé. Bon OK, j’exagère, c’est pas des monstres quand-même.

Papa-geek a donc passé sa journée devant l’ordi et moi la mienne à essayer de les en tenir éloignés. Et pourquoi papa il fait de l’ordi toute la journée et nous on peut pas en faire 5 minutes ? Allez jouer dehors, regardez il fait beau ne pleut pas. Dix minutes plus tard : mamaaaaaaaaan, il pleut ! On rentre ! Et moi j’aimerais bien avoir une demi-heure tranquille pour me détendre récurer cette cuisine qui colle de partout (merci les petits lutins du matin).

Et ma peau dans tout ça ? Pas vraiment eu le temps d’y penser ; c’est pas plus mal. Et cette satanée croûte ? J’ai fini par la regarder de très … très … près. Complètement sèche, en train de se décoller sur les bords. Oh toi (la croûte), tu passeras pas la journée ! J’ai donc tiré dessus, tout doucement, et elle s’est gentiment décollée, dévoilant une jolie peau toute neuve, toute rose, encore un peu fragile mais parfaitement saine. Ouf !

Et ce soir ? Comment dire ? Énervée ! J’ai même pas été fichue d’appeler pour prendre RDV avec le médecin. Et cette démangeaison là, depuis deux jours … cette fois… il n’y a plus de doute : c’est une poussée d’herpès ! Grrrrr ! Comme si j’avais besoin de ça ! J’essaye de l’endiguer avec du Ravintsare et une décoction de buis. Le buis est paraît-il un super antiviral. Bref, je dois bien l’avouer, je me suis défoulée sur de petits boutons qui n’étaient pas particulièrement visibles et ça c’est bien débile. J’ai un peu égratigné ma peau ; j’aurais vraiment mieux fait de pas y toucher ! J’ai au moins eu la sagesse de m’arrêter là et de ne pas aller me défouler sur tous ces petits boutons qui me narguent. C’est dingue, plus je regarde ma peau, et plus j’en vois.

Je réfléchis à mon geste. Le genre de geste que j’ai répété pendant des années … Et alors quoi ? Je vais continuer comme ça ad vitam ? Incapable de m’en sortir ? Je crois bien que non. Parce qu’avant, je trouvais ça presque normal, d’aller systématiquement triturer mes boutons. Alors que maintenant … je sais que non … et que j’aurais mieux fait de ne pas y toucher. Et aussi, je suis bien déterminée à ne plus les toucher, ces maudits boutons. Je n’en suis pas encore à zéro grattage mais j’ai bien réduit déjà et j’ai jusqu’à présent toujours su m’arrêter assez vite, avant de faire des dégâts. Je continue , je vais y arriver !

Jour 12 : on fera mieux demain

Grattage : 5 minutes

Journée tranquille

Journée calme et routinière. Pas bougé autant que j’aurais voulu mais j’ai quand-même rangé mon bureau et donné un bon coup d’aspi à la maison. Un peu d’ordre, je me sens mieux.

La petite croûte continue de se boursoufler tandis que sa surface réduit. Ça ne gratte pas, il n’y a pas de rougeur sur les bords … je crois bien que c’est en train de cicatriser : yes !

Aujourd’hui, pas d’envie de grattage, ni de la croûte ni du reste. J’ai profité du week-end pour ne mettre aucun maquillage ni laver mon visage pour ne pas toujours faire tomber cette satanée croûte. Après deux jours sans laver mon visage, j’ai la peau un peu plus rugueuse et des mini boutons sur le front. Peu importe : c’est priorité à la cicatrisation sous cette satanée croûte.

Demain j’appelle pour prendre un RDV avec mon généraliste pour qu’il me conseille un psy. Trouver un(e) psy … le bon … pas simple.

Jour 11 : zen

Grattage : aucun

Peur du miroir

Je me suis réveillée en pensant à cette fichue cicatrice qui suinte. Inquiète de son évolution, j’appréhende la rencontre avec le miroir. Je me décide à aller voir. Mouais … ça n’a pas l’air trop mal. Ça croûte. Bon OK. J’ai passé le reste de la journée loin  des miroirs. Pas de démangeaison ; c’est déjà ça.

Ce soir, après la douche, la croute est partie, la peau est à vif : ça saigne. Je tamponne avec un mouchoir en papier : ça sèche en moins de 10 minutes. Hier soir, ça avait suinté une bonne demi-heure avant de sécher. J’ose espérer que c’est bon signe.

Pour le reste, mon visage va plutôt bien … si je fais abstraction des marques rouges, brunes, claires qui couvrent mes joues. Très peu de boutons, ou alors minuscules : j’arrive à les regarder sans savoir envie de les toucher. Pas de « boule » sous la peau et ça c’est cool. Juste un bouton sur le front, un peu trop gros et trop rouge pour que je puisse le snober : je l’éradique sans m’acharner. Les autres autours, plus petits, pas rouges, je leur fous la paix.

Jour 7 : ça semble s’apaiser

Grattage : un bouton trop moche à mon goût

Temps passé au miroir : 5 minutes après la douche pour  tamponner cette cicatrice qui suinte

Progrès : la petite plaie qui suintait sur le menton a laissé place a une jolie peau rose clair / la plaie sur la cicatrice semble s’apaiser.

Espoir : que l’évolution continue dans le bon sens

Point positif : j’arrive à laisser tranquille les petits boutons